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Comment se comporterait un chat ou une souris adulte dont on transplanterait le cerveau dans un organisme humain adulte? Aucune idée, sinon ceci: assez différemment de ce qui serait adapté pour un tel organisme. Disons, ce chat ou cette souris se comporterait selon ses habitudes, qui ne sont pas vraiment celles valables pour un humain...

J'ai une sentence: quoi qu'il semble se passer ce qui se passe est autre. Et un principe: les gens agissent toujours pour le bien et toujours mal.

J'ai une réticence ancienne envers tout ce qui est “psy”. Parce que je ne crois pas que vous, moi ou quiconque dispose d'un esprit, ou d'une psyché, ou d'une âme, enfin, vous voyez le genre de truc dont je parle. ce n'est même pas une question de croyance. Vous, moi ou quiconque disposons d'un “mens”, d'un lieu où se forment les pensées. Mais d'un esprit? Douteux...

Il n'y a pas de meilleur juge et de meilleur avocat que soi-même, quand on est mis en cause, semblent penser les médiateurs…

C'est une question. Les menteurs m'intriguent: me mentent-ils ou se mentent-ils? Pas toujours décidable.

Imaginez que l'on vous dise que la police et la gendarmerie ont une activité accrue, mais que «le chiffre de la délinquance» baisse: où est l'erreur?

Vous, moi, quiconque. Comme l'écrivit Jean-Paul Sartre, «C'est l'antisémite qui fait le Juif». Et c'est aussi le médiateur, qui est toujours un peu «anti».

Qu'est un journaliste, qu'est un médiateur dans un médium sans affiliation idéologique? Un propagandiste. Toujours. Comme tout le monde. La question n'est pas de savoir si on est animé par une idéologie mais si on en a conscience.

Un thermomètre est un instrument qui mesure la température. Mon ordinateur est un thermomètre.

Je ne parle pas en général mais pour Ma Pomme: je ne cherche pas spécialement à être publié, je m'en occupe par moi-même, généralement sur Internet, parfois sur papier. Mais il m'arrive de l'être, sans sollicitation particulière ou excessive de ma part. Ce qui est bon pour l'égo!

Emmanuel Macron afficha de nombreuses fois son admiration pour Georges Clémenceau. Apparemment, il en a retenu cette leçon, «Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission», puisque dès qu'une question problématique se lève notre actuel gouvernement a depuis quelques temps le même réflexe: lancer une “grande consultation”.

Parmi mes préceptes celui-ci: les mots n'ont pas de sens. Avec ce corollaire: mais les individus leurs en donnent. Ça fait un moment que je réfléchis à ce que je nomme “démocratie”, ce qui m'amène à devoir lui donner un sens à chaque fois que j'en écris. Ce qui est idiot.

«Quand c'est fini, n-i ni-ni, ça recommen-ence!», dit la chanson. Je pensais avoir remisé ce billet qui devenait trop long mais y suis revenu, du coup j'ai trouvé cette solution, le scinder. Chaque partie sera j'espère raisonnablement longue si l'ensemble doit l'être moins raisonnablement. Sinon, de quoi est fait l'avenir? Qui sait, une troisième partie, voire une quatrième?

On (en ce cas, “on” est Ma Pomme) supposera que la deuxième partie évoluera de manière que sa fin permettra de la relier souplement et comme en une évidence à cette partie-ci, laquelle concerne une question à peine effleurée dans la première partie et tout juste esquissée dans la deuxième: quoi que l'on fasse, on le fait bien, et “pour le bien”. Même quand on fait mal ou “pour le mal”.

Qui a récemment diffusé l'ex<x>pression “fake news” dans le débat public? Donald Trump. Je ne sais si l'expression existait avant en anglo-américain, en tout cas une chose est sûre, sa forte diffusion récente a cette source. Du coup, que font les supposés anti-trumpistes qui en usent? Du trumpisme.

Mais oui, j'ai douze fidèles depuis avant-hier 13 septembre 2019! Enfin, douze abonnés, mais puisqu'ils me suivent (me dit Mediapart) ce sont des sortes de fidèles! Il est donc temps que je me lance sur les sentiers de l'information (oui, j'évite les autoroutes) pour prêcher la Bonne Parole, et renverser quelques tables de marchands dans quelques temples, à l'occasion...

Et bien, en septembre 2019 le monde est redevenu “comme avant”. Ça c'est passé le 11 septembre 2019.

Quel est le but d'une société? Faire un seul corps. Quel est le but d'un individu? Faire un seul corps. Est-ce le même projet? Possible que oui, possible que non. Est-ce un projet convergent? Possible que oui, possible que non.

J'hésite: les taupes sont des animaux, mais souterraines; les sous-marins sont aquatiques mais ne sont pas animaux. Tiens ben, même si ne le suis pas autant que n'en dit leur réputation je suis myope, alors va pour taupe.

Ce titre est la conclusion d'une blague de ma facture. D'une blague? Faut voir. Ou alors, vivre est une plaisanterie...

Vous savez faire ça? Moi non plus. Raison pourquoi je ne m'y essaie pas.

Pour éviter de me faire dire dès le titre de ce billet que je suis vulgaire. Les personnes qui auront songé non à la chanteuse mais au personnage de roman puis de film auront compris je suppose: empreinte écologique, mon cul! Ça ne concerne pas la notion même mais son usage public.

Internet est un réseau. Internet est une toile. Incompatible. Pourtant, c'est un réseau ET une toile. Alors? Et bien, il y a une entourloupe.

Ce blog est pour l'essentiel une version contemporaine de “La Société du Spectacle”. En mieux.

La vitesse du son? Nulle ou négligeable. Par contre, la vitesse de propagation d'une agitation peut être rapide, Sur notre planète, selon le milieu de propagation elle est variable, de l'ordre de 300m dans un gaz, de l'ordre de 1.500m dans un liquide. Ça ne déplace pas grand chose mais ça secoue.

Un petit coup d'autopromotion. Je publie ici la conclusion d'un billet récent, «Maladies mentales», dans l'espoir de vous faire rire un brin.

Vous savez ce que vous avez dans la tête? Moi oui. Entre autres un truc mou et très gras, grisâtre mais très irrigué, ce qui lui donne un aspect rosâtre. Certains appellent ça un esprit, d'autres appellent ça un cerveau, j'appelle ça un bout de gras. Quand ça vient de la tête d'un ovidé je ne dédaigne pas de consommer, un rare cas où je taille le bout de gras littéralement.

Dans Médiapart on peut indiquer des mots clés pour ses billets, mais on ne peut pas faire de recherches par mots clés.

J'aime bien CharlElie Couture, du moins j'aime bien ses chansons. Lui je ne le connais pas, il a l'air sympa, vu de loin. J'ai toujours dans ma mémoire cette phrase de la chanson qui donne son titre à ce billet: «Les étrangers que l'on préfère encore c'est les étrangers de couleur parce qu'on les repère de loin».

Quand une communauté, un groupe, une société, un... Qu'importe le nom? L'entre-soi commence quand on nomme patin ce que “le commun” ou “le vulgaire” nomme couffin, l'entregent découle de l'entre-soi: seuls sont “de confiance” ceux qui savent qu'un patin n'est pas toujours un patin ET qu'un patin est parfois un couffin MAIS qu'un couffin n'est jamais un patin. Le distinguo fait la distinction.

Comment se constitue un coterie? Par inertie.

Faut-il aimer pour accepter? Faut-il accepter quand on aime? C'est une question. Une question, non pas deux.

Je suis né en un temps où on “savait se tenir”. C'était au millénaire précédent. En années, c'est récent, mais perceptivement, ça semble remonter avant le déluge...

Je. Suis. Je suis. Je suis un garçon. Sans contestation, je suis un garçon. Je. Suis. Je suis. Je suis méchant. Sans contestation, je suis méchant. Normal, tous les garçons sont méchants parce qu'ils ont une mèche. Entre les jambes, du côté de l'aine – de la haine? Cela dit je suis un gentil méchant, sauf si on me cherche. Quand on me cherche on me trouve – on me trouve méchant.

J'ai honte j'ai honte j'ai honte. J'insulte à longueur de billets et de commentaires. J'ai honte...

Un petit apologue en forme de blague puis en forme de sketch à propos du blanc et du noir. Et du gris...

Au début j'ai pensé au titre «Le Retour du Méchant Garçon Démasqué» pour parodier les titres de feuilletons populaires, mais comme j'avance rarement masqué j'ai opté pour ce titre-ci, plus sobre; l'un et l'autre réfèrent à un ancien billet de ce blog, «Méchant Garçon», mais ce titre est tout aussi inexact: le Méchant Garçon, alias Ma Pomme, n'était pas parti.

Ce matin j'entendais une chronique radio concernant une interdiction de vente; en ce moment j'entends une émission de radio sur des stratégies commerciales; dans les deux cas ça concerne des drogues dures; dans les deux cas pour favoriser leur vente – leur vente légale.

Tout change. En particulier les mots. Leur forme un peu, leur fond parfois beaucoup. Dans mon jeune temps, le mot “communauté” avait un sens presque inverse à celui qu'il a aujourd'hui. Le mot “cité” aussi a connu une curieuse évolution...

Un court extrait du long texte en cours de rédaction «Communautés». Extrait qui risque fort de ne pas me faire que des amis chez les cul-bénits et les militants de la «théorie du genre» – je veux dire, ceux qui racontent qu'il existe une telle théorie, ce en quoi ils n'ont pas tort, puisqu'ils ont une théorie concernant “le genre”. Pas que des amis...

C'est une blague, et un hommage à un chroniqueur de France Culture, dont la chronique portait précédemment ce titre. Une conclusion est presque impossible, alors une conclusion définitive... Ce billet reprend la conclusion de «Communautés»; des propos (rions un peu) “définitifs”.

Si j'ai bien compris, tous les partis dits de gouvernement et quelques autres qui n'ont jamais gouverné sont contre le «communautarisme». Ce qui me laisse songeur parce que...

Le passé, on peut le retenir pour les exemples de comportement qu'il porte, le présent, on peut l'analyser par la connaissance qu'on en a, le futur on peut l'envisager en tant que possible s'appuyant sur ces exemples et ces analyses; mais si on retient “les valeurs et la culture” du passé pour analyser celles du présent et envisager celles du futur, que fait-on?

Je ne vous conseille pas ce blog. Mais alors, vraiment pas. Jusqu'à présent les blogs dont je parlais ici, c'était pour en dire du bien. Tout change...

Ces temps-ci (depuis deux ou trois jours, peut-être quatre), je multiplie mes interventions sur les fils de commentaires. J'avais laissé tomber depuis quelques mois sinon ponctuellement. J'alterne entre commentaires bienveillants, commentaires avisés, commentaires sentencieux et pontifiants, et commentaire outranciers, à la limite de l'insulte et parfois un poil au-delà de la limite.

Tout dans cet univers étant fractal, les sociétés étant de cet univers, nécessairement une société l'est. Raison pourquoi toute société est ternaire.

Ma vie? Limitée et infinie. Paradoxale, comme toute vie.

Le titre de ce billet devait reprendre la mention qui figure en bas de tous les billets publiés dans les blogs du Club de Mediapart. Les idéalistes qui supposent y avoir une expression personnelle se trompent, ce ne sont ni vous ni moi qui nous exprimerons mais “les abonnés”; les matérialistes qui supposent être des rédacteurs de Mediapart se trompent, ce sont des rédacteurs du Club de Mediapart.